Présentation du G5 Santé
Le G5 santé, un acteur économique majeur
Le G5 santé est un cercle de réflexion, qui rassemble les principales entreprises françaises de la santé et des sciences du vivant. BioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier et Théa sont des entreprises qui ont choisi la France comme plateforme de développement international et ont fait de l’effort de recherche une priorité.
A l’échelle mondiale, le G5 santé est un acteur de poids réalisant en 2022 un chiffre d’affaires de plus de 55 milliards d’euros et investissant 8,6 milliards d’euros en R&D.
Un apport considérable à l’économie française
Le G5 santé est le pilier de la recherche biomédicale française : plus de 3,8 milliards d’euros ont été investis en France en 2022 par le G5 santé soit les ¾ des investissements du secteur.
Les 8 entreprises représentent plus de 20 000 emplois en production sur 52 sites industriels, avec près d’1 milliard d’euros investis en 2020.
Le G5 santé est un acteur économique majeur dans les territoires, à travers plus de 100 sites dans 16 régions.
l’apport du G5 Santé à la balance commerciale française est considérable, de 17,8milliards d’excédent en 2022.
En 2022, le G5 Santé change de signature, parce qu’en 2022, la santé est l’affaire de tous
C’est l’une des principales préoccupations des Français[1]. Deux ans de crise sanitaire ont amplement validé ce constat.
Au-delà d’un simple think tank, la vocation du G5 Santé est de faciliter le passage de la réflexion à l’action afin de porter l’ambition de notre industrie de santé pour une France innovante et compétitive.
Choisir la France bien sûr, car nos origines sont françaises. Ce choix de cœur et de raison se traduit, de façon durable, par des engagements concrets et des investissements au service de la souveraineté sanitaire du pays. Les huit entreprises du G5 Santé représentent en France plus de 45 000 emplois, 3,5 milliards d’euros de recherche et 1 milliard d’euros d’investissements industriels. Pour innover, produire et exporter depuis la France, nous voulons travailler avec les acteurs publics et privés afin de mettre en place un écosystème incitatif et dynamique.
Soigner le monde aussi, car nos entreprises françaises sont des groupes internationaux, opérant sur des marchés hautement concurrentiels et en mutation rapide. Notre mission d’entreprises de santé mondiales est d’améliorer la santé dans le monde, à partir d’une base française solide. Nous avons un tissu industriel de santé dynamique, un savoir-faire et des produits qui s’exportent : pour les seules entreprises du G5 Santé, la balance commerciale est excédentaire de 11,4 milliards d’euros.
Soigner le monde est notre raison d’être, pour nous lever chaque jour avec la conviction de pouvoir faire reculer la maladie et progresser la qualité de vie, pour autant de personnes que possible.
[1] Baromètre des Territoires (publié par Elabe et l’Institut Montaigne avec la SNCF), novembre 2021 : https://elabe.fr/wp-content/uploads/2021/11/barometre-des-territoires-2021_note-danalyse.pdf
Historique
Créé en 2004, Le G5 Santé était initialement composé d’Ipsen, Fournier, Pierre Fabre, Sanofi et Servier.
Fournier a quitté l’association après son rachat par Solvay, groupe belge, en 2005.
Le LFB a intégré le G5 Santé en 2006.
Début 2011, bioMérieux, acteur majeur du diagnostic in vitro, devient membre du G5 Santé et Marc de Garidel, président d’Ipsen, prend la présidence de l’association.
L’arrivée de bioMérieux au sein du G5 Santé permet d’en renforcer le champ d’expertise, la combinaison diagnostic et traitement dans des parcours de soins multitechnologiques étant la clé de voûte de la médecine de précision.
Cette stratégie d’ouverture du G5 Santé s’est poursuivie mi-2012 avec l’arrivée de Guerbet et de Stallergenes, puis début 2013 avec Théa.
L’Assemblée générale du 16 juillet 2016 a pris acte de la fusion de Stallergenes avec Greer et du transfert du centre de décision à Londres. En conséquence, Stallergenes ne peut plus appartenir au G5 Santé conformément aux statuts.
En avril 2018, les membres du G5 Santé ont choisi Yves L’Epine, Directeur Général du groupe Guerbet, pour succéder à Marc de Garidel à la présidence de l’association.
En janvier 2020, c’est Didier Véron, executive vice-président corporate affairs du LFB, qui prend la présidence du G5 Santé.
Mieux connaitre l’individu, sa sensibilité éventuelle aux maladies, ses facteurs de risque, mais aussi mieux mieux caractériser la maladie, sa gravité, en prédire l’évolution, la réponse au traitement, éventuellement ses effets toxiques ou secondaires, nécessite la combinaison multidisciplinaire de connaissances biologiques, informatiques et technologiques, et devrait contribuer à ouvrir un continuum dans la prise en charge de la santé allant de la prévention au traitement.
Tout cela représentera dans les prochaines années une avancée :
- Un progrès industriel porteur d’investissements et de créations d’emploi
- Un progrès médical , au bénéfice du malade ainsi que de la gestion et prise en charge de sa pathologie
- Un nouvel outil dans la stratégie de maîtrise des dépenses de santé..
La charte fondatrice d’avril 2004
Au moment où les grands pays européens se préoccupent de la mise en place d’une véritable politique industrielle en Europe et reconnaissent la nécessité d’une approche sectorielle,
Au moment où la Commission Européenne endosse les conclusions du G10 en faveur de la compétitivité des entreprises,
Au moment où les pouvoirs publics français s’inquiètent des risques de désindustrialisation et de leurs conséquences sur l’emploi,
Au moment où les pouvoirs publics appellent les entreprises à soutenir l’effort de recherche national,
La politique industrielle dans le secteur du médicament doit être à nouveau une priorité nationale,
tout en restant cohérent avec les objectifs d’une réforme de l’assurance maladie destinée à pérenniser un système de protection sociale qui a permis d’accompagner le développement économique de notre pays en préservant la solidarité nationale.
C’est pourquoi nous avons décidé de créer ensemble le G5.
Notre objectif, 5 ambitions :
- Faire reconnaître les entreprises de santé adhérentes comme partenaires naturels des pouvoirs publics en termes d’indépendance sanitaire et de promotion des objectifs de santé publique définis par l’Etat
- Faire reconnaître les entreprises fondatrices comme des acteurs essentiels de la recherche en France, contribuant déjà fortement au développement des laboratoires publics
- Faire reconnaître la capacité d’innovation de ces entreprises et obtenir que leur développement soit reconnu comme priorité stratégique
- Obtenir que soient évaluées et prises en compte les conséquences de la politique du médicament en termes industriels et d’attractivité du territoire
- Promouvoir une politique du juste soin au juste prix en veillant à rémunérer de façon équilibrée tant les innovations que les médicaments à valeur thérapeutique éprouvée.